Compte
rendu de l'AG du 22 avril 2006 et bilan moral de l'année 1
Où en est "Cultures
Robinson" … ?
Nous vous avions sans doute parlé du nouveau projet de développement éducatif
destiné aux parents et enfants du quartier sud de Longjumeau.
Après
la fermeture de la Maison Robinson, il paraissait tout autant impossible d'en
rester là, de ne pas proposer une suite à ce qui a été une véritable aventure
éducative collective vécue dans le quartier, comme de recréer un même
dispositif à l’identique.
Le projet que nous développons aujourd'hui se veut à la fois le prolongement et
un élargissement:
- Il s'appuie sur une nouvelle association, créée
le 11/04/ 2005 (statuts et bureau, voir site), à l'initiative d'anciens
et de fondateurs d'Intermèdes.
- C'est un projet à la fois plus souple (moins d'investissement,
moins de personnel) et plus global (prise en compte de la sphère économique,
de l'environnement au sens large)
- Maintenant, nous passons à la vitesse supérieure.
Nous sommes en train de réactiver la difficile et lente campagne
administrative que nous avions connu pour le montage de la Maison Robinson, mais
nous pouvons compter sur une réception très positive de nos propositions
chez nos partenaires potentiels.
Actu :
15 mai: bons moments et petites déceptions
Fond de l'église: défrichage
des ronces quasi total; des orties ont repoussé un peu partout. Il
faut qu'on les fauche. On a retourné la terre sur une parcelle et fait
du miux qu'on a pu pour retirer les ronces de "sous le sol" (y'en
a autant dessous que dessus!); on a retourné la terre, préparé
un peu et planté des radis, des carottes, des courges , des framboisiers
et quelques aromatiques; deux semaines plus tard... ca pousse... mais qu'ets
ce qui pousse au juste? On n'est pas sûrs.
Les fruitiers; on a eu beau en détourer quelques uns, faire crever
les lierres de pas mal, on a l'impression que les pucerons et autres parasites
ont eu raison de toute récolte. Bilan après le sfleurs: il ne
reste pas grand chose. Peut être pour la suite, faudra-t-il cibler davantage
les arbres qu'on veut "sauver" et les protéger vraiment des
parasites.
Equerre: en deux ou trois séances, après
avoir "découvert" sous un tas de lierre, un... puits!, on
a quelque peu éclairci le terrain: arbres qui gênaient abattus,
ronces en recul, mais qui occupent encor un bon tiers du terrain; une parcelle
là encore retournée mais cette fois, le sol est plus meuble
et prometteur .
Matériel et outillage: notre matériel
s'étoffe; encore heureux, les premiers outils ont souffert des conditions
de travail difficiles; on commence à avoir un stock qui permet de travailler
à un petit nombre . Il nous reste encore une liste de matériel
à acquérir (dont tout ce qui va avec le puits)
Recherche de financement, communication et reconnaissance
du projet:
Ca y est la demande de subvention auprès du Conseil Régional
est partie; le Conseil Général quant à lui est en train
d'instruire notre dossier; le "Sous préfet à l'égalité
des chances", nous assur lui aussi que notre demande est en examen...
à la Sous Préfecture.
La mairie de Longjumeau "envisage" de nous permettre d'utiliser
un local de stockage au "Moulin de Gravigny". C'est un peu loin,
mais on ira voir quand on aura plus d'informations sur le comment accéder
à ce site (clefs, alarme, etc.) Pour l'instant, nous n'avons pas encore
pu faire comprendre à la Ville la nécessité de pouvoir
organiser des réunions dansle quartier sud (en utilisant le Centre
Social). C'est dommage. Nous avons réitéré notre demande
de participation au programme de réussite éducativ en cours
d'élaboration. Nous rentrons parfaitement dans le cadre de ce programme
et il serait utile que nous puissions contribuer à la coordination
des actions, projets, évaluations, et au travail d'accompagnement éducatif
personnalisé à mettre en place. Nous proposons une action dynamisante
pour les adultes comme pour les enfants et non stigmatisante. Nous demandons
également à accéder un peu mieux qu'une fois par mois
à la possibilté d'emprunter la "camionnette des association".
En friche: le contact
avec un "jardin social" dont nous avons eu le contact; ce site qui
serait à réactualiser et à remettre en forme en format
SPIP et avec des photos (ce serait moins terne); contacts à prendre
avec le club de prévention, l'épicerie sociale, etc
Premier mai: après les travaux d'Hercule
Le premier travail a été de lutter contre les ronces; en surface
bien sûr, mais ce n'est pas suffisant, il faut maintenant déterrer
les racines une à une. A la place les orties ont poussé, mais
ça tombe pas trop mal, on les récupère pour faire du
purin d'orties (insecticide bio).
Les arbres n'ont pas l'air trop mal une fois qu'on les a déjà
dégagés car ils étouffaient sous le lierre; peut être
donneront-ils des fruits car il y a des fleurs, avec retard.
On a fait quelques essais de plantation en haut du terrain, mais nous n'irons
pas beaucoup plus loin, car au "fond de l'église", il n'y
pas d'eau, hormis l'au pluviale qu'on peut récupérer dans des
tonneaux.
Les séances de travail sont vraiment plaisantes; comme il y a beaucoup
de choses à faire chacun, enfants ou adultes trouve une ou des tâches
qui correspond à son impulsion. Les temps de pause, de repas, mais
également le travail côte à côte donne lieu à
toutes sortes de discussion. Nous travaillons bien ensemble.
Notre premier groupe s'épaissit chaque fois; aux premiers volontaires
se sont ajoutés les enfants, en passe d'égaler notre nombre.
Mais là encore nous nous heurtons à la difficulté du
transport. Nous n'avons que les voitures personnelles et il faut organiser
plusieurs voyages. Pour pouvoir accueillir l'ensemble du public concerné,
il nous faudra bien le moyen de transport pour lequel nous cherchons des subventions.
Les subventions. Nous rencontrons cette semaine la fondation Agir sa Vie.
En dehors de ces demandes nous avons reçu accusé de réception
de nos demandes auprès du FSE, du Conseil régional (pour un
emploi tremplin) , du Conseil Général.
Mais par contre tant du côté de la Préfecture que du
Sous Préfet à la Ville récemment nommé, … aucune
réponse à nos demandes. Quelques mois après les émeutes,
on a décidément l'impression que rien ne change et que rien
n'a été compris!
.
Et les grands travaux continuent ... (26 mars)
Nous somme revenus au terrain ce dimanche
et que nous avons bien avancé le débroussaillage; évidemment,
nous manquons de matériel et nous n'avons pour l'instant pas de plans
et peu de moyens de transport; mais bon, nous démarrons doucement...
Nous remettons cela dimanche prochain et nous nous sommes fixés un
rdv sur place à 11 heures, avec un pique nique et les outils qu'on
pourrait avoir (certains d'entre nous essaieront d'obtenir du matériel
auprès de divers contacts personnels et / ou pros)
Au menu:
débroussaillage du drnir tiers du terrain
détourage des arbres fruitirs du "bas"
préparation de la terre sur une petite surface en vue de plantations
Infos diverses:
Nous sommes toujours interdits d'organiser une réunion publique sur
la Ville en ce moment du fait de tracasseries municipales, mais, bon, nous
travaillons du coup à faire venir les bénéficiaires,
les uns après les autres, par contacts; aujourd'hui il y avait deux
enfants en plus des adultes; sans doute plus dimanche prochain.
Gros travail mais réalisé avec
beaucoup de bonne humeur et d'enthousiasme.
Nous nous rendons compte que finalement
, les choses peuvent se mettre en place naturellement; nous ne faisons pas
de réunion, mais les pauses nous permettent de faire passer les informations
importantes, de parler du sens du projet et de se mettre d'accord sur les
actions à accomplir. Chacun se sent concerné et appelé
aussi à trouver des ressources dans son environnement propre et ses
contacts.
Les arbres quant à eux, semblent bien
fatigués, mais on a l'impression quils ont donné des fruits
l'année dernière. Les ronces ont toutes les ruses et comme disait
l'un d'entre nous "Jusqu'ici je n'avais rien contre les ronces";
il est vrai que le lundi, au travail, nos mains et nos bras peuvent interroger...
Mais bon, la résistance des ronces décline elle aussi.
Nouvel enjeu: retourner
la terre; un motoculteur serait nécessaire mais, comment s'en faire
prêter un? Et comment l'amener jusuqu'au terrain, sans remorque et après
200 mètres d'un chemin impraticable?
Il restera à se procurer des plans
et des semences...
On commence à défricher... à
la main!... (15/03)
On ne peut plus attendre; faut qu'on commence. D'autant que
les beaux jours semblent revenir. Alors ce dimanche 19, on va passer la journée
sur un des deux terrains qui nous sont confiés; on a appris leur nom:
celui là c'est le "fond de l'église" (l'autre s'appelle
"l'équerre").
L'idée c'est d'y passer la journée, de faire
l'état des travaux les plus urgents, de ce que l'on peut faire et passer
une bonne journée. Comme on n'a pas de véhicule, faudra faire
le taxi et plusieurs voyages.
D'abord, il faudra certainement "libérer"
le plus de fruitiers possibles des parasites, ronces, lierres qui les emprisonnent
et voir dans quel état ils sont. Peuvent-ils encore produire; lesquels
remplacer dès que nous le pourrons?
Ce sera donc le premier jour. Y'aura des enfants et pique
nique aussi.
Evidemment, on est bien freinés par le fait que nous
n'avons à ce jour aucun autre matériel que celui qui pourrait
traîner chez nous et que nos bras. ..
Côté subventions, ça avance pas mal;
on a envoyé au Conseil général, aux subventionneurs privés,
à la Préfecture à la direction de la Vie Associative.
D'autres se préparent.
On commnunique aussi pas mal le projet; on a rencontré
des représentants de la région et bientôt la CAF.
On démarre... (29/01)
Sur le terrain...
Nous sommes donc en bonne voie pour le terrain, suite à la proposition
de la Mairie de Saulx; le fait d'avoir deux terrains séparés
peut être intéressant; la reconstruction d'une cabane sur l'un
de deux, qui est possible peut être un moment fort avec les familles.
Nous espérons "visiter" dans les semaines
à venir... A suivre...
Sur les subventions
Contrairement à ce que nous avions vécu pour la Maison Robinson,
les subventionneurs privés sont plus difficiles à contacter
et à solliciter, même dans un premier temps. Notre projet est
un peu atypique; il échappe dans un premier temps à pas mal
de classifications traditionnelles: ce n'est ni de l'insertion, ni du loisir,
pas de la culture (un peu e l'agriculture); ce n'est pas du jardinage familial,
ni même ouvrier car ce que nous proposons s'adresse certes aux familles,
mais dans le partage et la coopération. Il est hors de question de
se partager des parcelles.
Et pourtant, ce n'est pas une action difficile, plutôt simple à
expliquer; par contre, elle développe d'autres objectifs : générer
du lien social, permettre une revalorisation des initiatives collectives,
favoriser la co-éducation, sortir de la sédentarité...
Nous allons donc solliciter la gamme des subventionneurs concernés
soit par notre action (environnement, etc.), soit par nos objectifs. en commençant
par les fameux "fonds préfectoraux " promis lors des événements
de novembre...
Se regrouper
Comme nous avançons vers du concret, nous allons pouvoir retourner
voir les acteurs sociaux, les familles du quartier pour leur proposer de prendre
place dans ce projet, de l'habiter, de le faire vivre, de lui donner du sens
à partir de leur quotidien, de leurs savoir faire comme de leurs difficultés.
Le but est aussi de se confronter aux difficultés que nous rencontrerons
et qui nous obligeront à nous ouvrir toujours sur de nouveau participants
et de nouveaux partenaires. C'et cette dynamique qui est intéressante.
Nous allons poursuivre dans la démarche d'associer ensemble au titre
d'acteurs, des enfants et des adultes, des familles et des professionnels
de l'animation, de l'éducation, d'ailleurs, de mélanger les
genres et les cultures.
Le matériel
Très vite nous allons avoir besoin de matériel, outils, mais
également d'un moyen de transport, de type camionnette à laquelle
on pourrait atteler éventuellement une citerne.
Les autres besoins
La formation, les gros travaux qui nécessiteraient un matériel
trop lourd pour nous nécessiteront aussi des fonds qui seront liés
aux subventions.
Des collaborations
Nous souhaitons toujours développer notre collaboration avec les Amis
de la Conf; à notre petite échelle nous souhaitons pouvoir contribuer
à la réflexion sur la "souveraineté alimentaire"
(aussi partielle soit elle, c'est un pas de géant); avec les AMAP,
les jardins de Cocagne, la Bergerie Nationale, nous souhaitons également
contribuer à participer à des actions en commun. Nous souhaitons
aussi pouvoir participer aux travaux et recherches de RECIT et d'autres groupements
citoyens.
Communiquer
Nous pensons qu'il n'y a aucune raison que ce travail soit unique, que nous
devons connaître d'autres expériences et faire connaître
la nôtre. Nous pensons que cette pratique à construire, permettra
également de porter un regard collectif sur l'environnement social,
sur les institutions , les collectivités, l'organisation du travail
et de la politique.
Victoire,
on a un terrain; on va pouvoir commencer (01/2006)
Lundi 9 janvier restera pour notre action un jour historique: la mairie
de Saulx nous a signifié par la voix de son Maire adjoint sa volonté
de mettre à la disposition (selon une convention à établir)
deux grandes parcelles pour notre projet Cultures Robinson.
Pour ceux qui ne sauraient pas, Saulx se situe à côté
de Longjumeau, et comme à Longjumeau ça ne paraisait pas possible...
Cest une grande nouvelle!
A présent, il nous reste à relancer les demandes de subventions
qui étaient un peu endormies auprès du Conseil général
et du Conseil régional, notamment.
Il nous reste aussi à constituer notre première équipe
de "pionniers".
Dans un premier temps, nous allons devoir monter en charge progressivement
et sans doute avec peu dematériel au départ; il va falloir défricher,
arracher, réparer (un cabanon qui nous sera bien utile); puis vindra
le temps de planter.
Les parcelles proposées ne sont pas irriguées; la parcelle
la plus éloignée, en pente et en partie occupée par un
verger, sera revalorisée, avec de nouveaux arbres et ue production
de fruist rouges qui ne réclament pas beaucoup d'au. ce terarin (que
nous n'avons vu pour le moment que sur plan) semble idéal pour se retrouver,
organiser les activités pour les enfant, stocker le matériel;
il est par ailleurs en bordure de la forêt.
Le second terrain sera plus propice au maraîchage, bien que la question
de l'arrosage restera importante.
Tâches actuelles:
- réunir le "premier groupe": bureau élargi,
- relancer les demandes de subvention,
- visiter les terrains,
- préparer la convention,
- prendre les assurances nécesaires,
- réunir un premier groupe de participants.
Bien entendu, nous ne sommes pas encore et tout à fait dansleprojet
initial.
L'expérience de la maison Robinson nous y avait préparé:
nous savons que nous pouvons démarrer avec moins de participants et
de surface, mais cela nous permettre de mettre en route le travail de l'association,
la dynamique collective, de faire connaître notre expérience,
dont la particularité est le travail coopératif, avec les enfants
et les adultes.
********************************************Novembre 2005:
On se démène...
Depuis les dernières
nouvelles, nous avons pas mal rencontré des associations engagées
dans le domaine de l'agriculture paysanne ou vers le concept de souveraineté
alimentaire (même locale); nous avons également rencontré
les jardins de Marcoussis qui ont été pour nous une mine d'information.
Les Jardins de Marcoussis font partie des
"Jardins de cocagne" et fonctionnent comme un chantier d'insertion
qu s'engage à respecter, entre autres, les règles de l'agriculture
biologique, et des liens avec les producteurs et les consommateurs. Les Jardins
de Marcoussis gèrent plus de 450 abonnements de livraisons de légumes
envers ses adhérents et emploie 22 jardiniers en insertion, pour 7
ha de culture.
Grâce à l'entretien que nous
avons pu avoir, nous avons une idée un peu plus juste de ce qui nous
attend en termes de prix de location de la terre (bas, mais il faut en trouver),
du prix de l'eau (élevé sans compter l'acquisition du matériel
d'arrosage), de l'outillage (plus varié et spécialisé
que prévu même en bio), des semences, de l'importance de bien
choisir des cultures pour avoir des récoltes toute l'année sans
qu'elles soint trop simultanées (risque d'être débordés)
, d'être en mesure d'aménager des cultures couvertes, de pouvoir
installer un entrepôt et quelques salles en préfabriqué,
si nous n'avons pas de hangars, etc.
Cela nous a convaincu encore de la nécessité
de pouvoir s'adjoindre les services d'un maraîcher diplômé
comme "encadrant", à temps partiel ou en co-finançant
ses études, par exemple.
Bref, plein de boulot... Autant s'y mettre
au plus vite!
Cette
visite nous fait réfléchir...
Il est intéressant de
comparer les différences entre les types de destinataires de l'action
d'un jardin de Cocagne, et de "Cultures Robinson":
Un jardin de cocagne, comme chantier d'insertion
accueille des personnes en difficulté d'insertion dans l'emploi, mais
capables de porter par elles mêmes un projet professionnel.
Nous destinons notre action à un public
composé de personnes pour qui un projet professionnel n'est pas à
l'ordre du jour ou, en tout cas, pas du tout d'actualité. Le but de
notre action n'est ni du domaine économique, ni de clui de l'insertion.
Le travail pour nous a une dimension essentielle
de restauration de l'image de soi et de celle de la collectivité; par
ailleurs, nous accueillons les personnes avec leurs préoccupations
majeures, à savoir celle de la parentalité; c'ets pourquoi nous
proposons une action familiale et collective, de type communautaire.
Bien entendu, tout l'aspect
du travail éducatif de développement des relation parents/ enfants
d'une part et d'accompagnement éducatif des enfants
d'autre part nous est spécifique.
On cherche des sous...
Nous avons déposé une demande de subventins
auprès de les Fondations JM Bruneau et Auchan . A ce jour, la Fondation
Auchan, n'a pas souhaité nous soutenir. Nous prenons contact avec d'autres
fondations.
En gros, la situation
est la suivante :
-
le Conseil Régional et le Conseil général ont manifesté leur intérêt;
sur le plan administratif, c'est plus difficile, nous avons l'habitude.
- Le
partenariat avec le réseau « environnement/ agro-alimentaire/ bio »
avance bien : partenariat avec la Confédé, contact avec les AMAP, et
… d’autres partenaires/ contacts/ référents en vue (Triangle Vert, jardins
de Marcoussis)
Ce
qui nous fait encore attendre :
-
les contacts avec les Mairies pour prospecter des terres agricoles
à louer. Nous sommes toujours en attente d'une audience
avec le maire de Longjumeau . Nous avons rencontré le directeur
du Cabinet qui nous a promis "une réponse rapide". Nous pouvions
nous appuyer pour cet entretien, sur la perte vécue par la disparition
de la MR sur le quartier, dans un contexte social et d'actualité qui
DONNE DU RELIEF.
- Nous sommes
en attente d'une réponse de Verrières et Palaiseau nous renvoie
sur l'agglomération du plateau de Saclay. Nous sommes confrontés
à la difficulté de Mairies qui ont souvent sous traitées
leurs responsabilités environnementales à des Syndicats ou groupements
peu réactifs.
- Nous devons
également recontacter le triangle vert,
Les
stagiaires se précipitent
On reçoit
de nombreuse candidatures de stagiaires à deux niveaux; des jeunes
professionnels ou désirant le devenir qui souhaiteraient donnner leur
énergie à un projet qui a du sens, socialement, politiquement
et dans l'environnement.
D'autres, étudiant
l'ingéniérie sociale et les poilitiques de la Ville seraient
prêts à contribuer au travail de recherche de financement, à
la mise en place d'un projet global.
Malheureusement,
dans un ou l'autre de ces cas, nous ne pouvons accueillir ces stagiaires en
ce moment; nous ne pouvons pas en effet nous consacrer nous mêmes au
suivi et à l'encadrement de ces personnes, alors que nous sommes toujours
en attente de conditions minimales de fonctionnement. Pour le moment, nous
proposons à ces personnes de se rediriger vers les "actiosn"
et projets "amis".
Soutenir
"les Alouettes"
A propos d'amis,
les Alouettes sont chaque année davantage en difficulté alors
que le travail reste à un niveau très élevé. Toujours
le même parcours du combattant que nous connaissons si bien pour trouver
des subventions qui soient juste à la hauteur des précédentes
et jamais suffisantes. Il est inconcevable qu'après les récents
événeemnts, de telles attitudes de déni et de non assistance
à structure en danger se perpétuent du côté des
collectivités!
Que
faire?
Puisque les
conditions minimales tardent à se mettre en place, que faire? Faire
comme avec Robinson, au début, se mettre au travail sans rien attendre
des institutions? Mais comment faire alors que ce dont nous avons besoin ets
dela terre? Négocier directement avec des exploitants? Les chsoes se
compliquent quand on a en tête que nous nous devons aussi de rester
le plus proches possible de la Ville pour des conditions irréductibles
de faisabilité. Encore, une fois, la volonté municipale est
ici essentielle.
On communique :
Vous avez peut
être vu sur Maternelles" (France 5- jeudi 29/09), un "Les réseaux s'activent"
(Magazine de Nathalie Lebreton), consacré au projet "Cultures
Robinson". Sinon, nous avons la cassette.